Contains :
• Sadeq Hedayat et l’Islam ( French)
• نوشتاری از صادق هدايت
• Sadeq Hedayat and Islam (English)
Translations by Darioush Bayandor
Sadeq Hedayat, (Sādeq Hedāyat 1903-1951) l’écrivain iranien le plus connu et admiré de la première moitié du 20ième siècle, dont l’influence littéraire perdure malgré le censure du régime islamiste, tient à son actif une douzaine des œuvres littéraires et des pièces de théâtres ainsi que plusieurs essais dans des domaines forts variés. Intellectuel de gauche et outrageusement laïc et athée, il affichait un mépris profond envers les mullahs et leurs enseignements religieux ainsi que, disons le, à l’égard des préceptes et édits Musulmans. Son aversion envers l’Islam pratiqué par les mullahs en Iran l’amena à commettre des excès du langage, voire des propos abusifs, pas uniquement en décrivant les traits des caractères de ces derniers mais aussi en lamentant l’imposition de cette religion par les Arabes à une civilisation iranienne qu’il estimait largement supérieures. Ainsi commet-il la pêché du chauvinisme d’un parfum racial, sentiments qu’il n’afficha guère hors de ce contexte et qu’il ne possédait probablement pas. Voici la regarde qu’il porte sur Islam et sa pratique en Iran dans des années trente et quarante. A noter que sa représentation de l’état pitoyable des Musulmans pieux à l’époque est largement obsolète du fait de la bienveillance sans faille, dans ces trente dernières années, de la part des autorités iraniennes envers tout ce qu’aurait trait aux questions liées au culte.
Nous qui n’avions pas l’habitude d’enterrer vivant nos filles nouveaux- nées ! Nous qui au temps jadis avions connus culture, prospérité et une certain liberté et qui, entre nous, on ne se vantait pas de pauvreté : Nous les avons vus arriver, eux, ils sont venus nous dérober de tout ça. À la place ils nous firent don de misère, pénitence, adulation des morts, pleurnicheries, mendicités, regrets, et obéissance à un dieu perfide et vengeur du même que des consignes pour se nettoyer la fesse aux chiottes. Tout ce qu’ils font est rempli de saleté, ou entaché de bassesse, l’insipidité, l’avarice, la fadeur, la mort et la misère.
Pourquoi ont-ils toujours des traits tristes et l’aires sournoises ? Pourquoi leurs chansons ressemblent- elles aux gémissements ? C’est parce que, des natures geignardes, ils vivent avec le remord et ne font qu’aduler les morts.
A cause de cet Arabe , mangeur des lézards , qui s’est fit tuer il y a plusieurs siècles en cherchant voracement le califat, les êtres vivants doivent se frotter du fumier sur le crâne et pleurnicher. A la mosquée des Musulmans la première chose que te frappe c’est la puanteur des chiottes comme si c’était pour propager leurs foi et séduire les infidèles pour qu’ils viennent prendre goût aux fondements de cette religion. Ensuite ils se lavent mains et pieds sales dans ce crasseux bassin d’eaux et, au rythme du hurlement du Muezzin, se prosternent sur un tapis sale devant leur dieu sanguinaire en chouchoutant des incantations.
Leur ‘fête de sacrifice’ est consacrée au massacre des moutons en semant terreur et saleté et en torturant les bêtes pour le Dieu miséricordieux et clément. Leur dieu judaïque est oppresseur, vindicatif et vengeur ; il décrète sans arrêt des tueries et des pillages, prêt à envoyer, avant le jour dernier, l’imam occulte pour s’occuper d’ ummah dans un tel flot sangs que le cheval de l’Imam s’y pataugent.
En fin de compte, un Musulman pieu c’est quelqu’un qui dans l’illusion des plaisirs charnels ou gourmands dans au-delà, accepte de vivre dans le dénouement et la misère, tout en veillant à la jouissance terrestre des maîtres de la religion. Ces derniers vivent sous l’emprise des morts ; les fidèles d’aujourd’hui sont contraints à obéir aux sinistre canons d’il a ya mille ans, ce dont même les animaux de plus basses espèces sont épargnés.
Au lieu de se consacrer aux questions d’ordres intellectuelles, philosophiques ou artistiques leurs préoccupations quotidiennes consistent à débattre, du matin au soir, du doute sur le nombre de fois à immerger dans l’eau, suite à un orgasme.
La loi islamique est construite autour de nijāssāt (les choses malpropres) ; elle s’effondre si on en découpe l’aine ; ils n’en restent plus grand Xxchose à dire si on en enlève la partie basse du corps humain. Les ulémas seront donc contraints à se disputer pour créer des phrases et des rimes ostentatoires sans contenus dans un arabe guindé pour duper la populace.
Dans n’importe quel territoire qu’ils réussirent à vaincre ils traînèrent les gens dans la misère et disgrâce, malheureuses victimes d’ignorance, préjugé, pauvreté, délation, hypocrisie et rompus au vol et à la servilité… pire léchant le cul des mullahs. Ils ont dégradé ces terres occupées en terrains vagues et déserts.
Mais tout comme la canne de Moise que se transforma en dragon et le fit reculer, ce monstre à septe têtes, lui aussi est en train d’avaler le monde [moyennant la subjugations des hommes]. Cette même pratique de se prosterner cinq fois par jour devant le dieu tout puissant, dont le nom devrait être obligatoirement prononcé en arabe, suffit pour rendre les gens serviles, pitoyables et ignobles.
Que nous ont ils apporté en fin de compte ? Une bouillabaisse dégoûtant de préceptes et d’opinions contradictoires empruntés à des sectes, des religions et des superstitions antérieures, hâtivement -- et sans pouvoir les digérer -- adopté sans homogénéité quelconque, hostile à toutes ingéniosités d’esprit et contraire à toutes sortes de progrès et rayonnement humain, imposés par la force de l’épée.
________________________________________
نوشتاری از صادق هدايت
ما که عادت نداشتیم دخترانمان را زنده به گور کنیم ، ما برای خودمان تمدن وثروت و آزادی و آبادی داشتیم و فقر را فخر نمیدانستیم همه اینها را از ما گرفتند وبجاش فقرو پشیمانی و مرده پرستی و گریه و گدائی و تأسف واطاعت از خدای غدار و قهار و آداب کونشوئی و خلأ رفتن برایمان آوردند ، همه چیزشان آمیخته با کثافت و پستی و سود پرستی و بی ذوقی و مرگ و بدبختی است.
چرا ریختشان غمناک و موذی است و شعرشان چوس ناله است چونکه با ندبه و زوزه و پرستش اموات همه اَش سرو کار دارند
برای عرب سوسمار خوری که چندین صد سال پیش به طمع خلافت ترکیده، زنده ها باید به سرشان لجن بمالند و مرگ و زاری کنند.
... ، در مسجد مسلمانان اولین برخورد با بوی َگند خَلأست که گویا وسیله تبلیغ برای عبادتشان و جلب کفار است تا به اصول این مذهب خو بگیرند. بعد این حوض کثیفیکه دست و پای چرکین خودشان را در آن می شویند و به آهنگ نعره مؤَذن روی زیلوی خاک آلود خودشان دولا و راست میشوند و برای خدای خونخوارشان ِورد و اَفسون میخوانند
... , عید قربان مسلمانان با کشتار گوسفندان و وحشت و کثافت و شکنجه جانوران برای خدای مهربان و بخشایشگر است خدای جهودی آنها قهار و جبار و کین توز است و همه اش دستور کشتن و چاپیدن مردمان را میدهد وپیش از روز رستاخیز حضرت صاحب را میفرستد تا حسابی دَخل اُمتش را بیاورد و آنقدر از آنها قتل عام بکند که تا زانوی اسبش در خون موج بزند
تازه مسلمان مومن کسی است که به امید لذتهای موهوم شهوانی و شکم پرستی آن دنیا با فقر و فلاکت و بدبختی عمر را بسر برد و وسایل عیش و نوش نمایندگان مذهبش را فراهم بیاورد. همه اَش زیر سلطه اَموات زندگی میکنند و مردمان زنده امروز از قواننین شوم هزار سال پیش تبعیت میکنند کاری که پست ترین جانوران نمیکنند.
عوض اینکه به مسائل فکری و فلسفی وهنری بپردازند ، کارشان این است که از صبح تا شام راجع به شک میان دو و سه استعامنه قلیله و کثیره بحث کنند. انگار که پیش از ظهور اسلام نه کسی تولید مثل میکرد و نه سر قدم میرفت . این مذهب برای یک وجب پائین تنه از عقب و جلو ساخته و پرداخته شده
خدا آخرین فرستاده خود را مأمور اصلاح این امور کرده است .
تمام فلسفه اسلام روی نجاسات بنا شده اگر پائین تنه را از آن حدف کنیم اسلام روی هم میغلتد و دیگر مفهومی ندارد. بعد هم علمای این دین مجبورند از صبح تا شام با زبان ساختگی عربی سرو کله بزنند سجع و قافیه های بی معنی و پر طمطرق برای اغفال مردم بسازند ویا تحویل بدهند.
سرتا سر ممالکی را که فتح کردند، مردمش را به خاک سیاه نشاندند و به نکبت و جهل و تعصب و فقر و جا سوسی و دوروئی و دزدی و چاپلوسی و کون آخوند لیسی مبتلا کردند و سرزمینش را به شکل صحرای برهوت در آوردند.
...
اما مثل عصای موسی که مبدل به اژدها شد وخود موسی از آن ترسید این اژدهای هفتاد سر هم دارد این دنیا را می بلعد. همین روزی پنج بار دو لا راست شدن جلو قادر متعال که باید بزبان عربی او را هجی کرد، کافی است تا آدم را تو سری خور و ذلیل و پست و بی همه چیز بار بیاورد
مگر برای ما چه آوردند ؟ معجون دل به هم زنی از آرا و عقاید متضادی که از مذاهب و ادیان و خرافات پیشین ، هول هولکی و هضم نکرده استراق و بی تناسب بهم در آمیخته شده است، دشمن ذوقیات حقیقی آدمی، و احکام آن مخالف با هر گونه ترقی و تعالی اقوام ملل است و به ضرب ششمشیر به مردم زوزچپان کرده اند. یعنی شمشیر بران و کا سۀ گدائی است، یا خراج و جزیه به بیت المال مسلمین بپردازید یا سرتان را میبریم هر چه پول و جواهر داشتیم چاپیدند. آثار هنری ما را از میان بردند و هنوز هم دست بردار نیستند؛ هر جا رفتند همین کار را کردند
Sadeq Hedayat and Islam
(Unedited first draft)
Sadeq Hedayat, (Sādeq Hedāyat 1903-1951) the best known and most respected Iranian writer- novelist of the first half of the 20ièmecentury, whose literary influence endures in spite of a publication ban on his works by the clerical regime in Iran, is credited with a dozen literary works and screenplays as well as several essays in a wide array of topics. A leftist intellectual, furiously secular and atheist, he harbored much scorn for the mullahs and their religious teaching as indeed for the edicts and the precepts of the Shiite Islam. His aversion towards Islam practiced by the mullahs in Iran drove him to use excessive, even abusive language, not just in depicting the character traits of clerics but also in lamenting the Arab imposition of Islam on an Iranian civilization that he clearly deemed superior. There Hedayat sins by displaying chauvinism of a racial variety, sentiments which are absent elsewhere in his writings and which he may have lacked. The text below is his vision of Islam and its practice in Iran during the nineteen thirties and forties, the decades in which he created the bulk of his literary works. To be noted that his depiction of wretchedness and state of disarray besetting the Shiites in Iran is dated in view of unsparing generosity by the Islamic Republic on matters related to the Shiite cult during the past thirty years.
We who were not in the habit of burying alive our new-born baby girls, who basked in wealth and prosperity, had our own culture and share of liberty… and who did not particularly relish poverty:
They came and took away all this and brought us instead misery, penitence, the cult of worshipping the dead, whinging, mendacity, remorse, obedience to a vengeful and perfidious god, as well as ways to clean one’s ass after defecation. Everything about them is soiled with filth, with baseness, with greed, lack of taste and disingenuity, morbidity and wretchedness.
Why do they have this dejected and snaky look? Why do their songs sound like whining? Because they live in remorse, in mourn or in adulation of the departed.
For the sake of this lizard-eater Arab , who -- craving for the caliphate -- got himself slain several centuries ago, the living will now have to rub dirt on their skulls and wail.
In a Moslem mosque the first thing that hits you is the stench coming from latrines as if that were the means to propagate their faith and entice the infidel… getting them acclimatized to this religion. Then they wash their dirty hands and feet in this filthy puddle and to the tone of muezzin’s screech begin prostrating on their dusty mats while whispering incantations.
Their jubilee called ‘the feast of sacrifice’ is the day devoted to the massacre of lambs; it is spattered with blood, tainted with terror and marked with torture of animals, all this for their “clement and merciful god” … Their Judaic god is indeed oppressive, vindictive and vengeful. HE incessantly decrees slaughter and pillage of the people and has pledged to dispatch, before the resurrection day, the Occult Imam to settle scores with the unruly ummah and proceed to such a massacre that his horse would wade in the blood up to knees.
Indeed a pious Moslem is someone who, in the hope of carnal pleasures or other gluttonous desires, foregoes earthly pleasures, accepting a lifetime of deprivation and misery while seeing to terrestrial enjoyments of religious masters. They are in the grips of the departed souls. The living people are impelled to obey sinister canons of a thousand-years ago.
Instead of intellectual, philosophical or artistic pursuits they spend their time, dawn to dusk, debating doubts over the required number of immersions into water after an orgasm.
The Sharia is built around the concept of nijāssāt (or unclean things). If one takes away the groin part of the body the Islamic law will fall flat, with not much more to go for. The Ulema will then be obliged to bicker among themselves to invent empty phrases and rhymes in a contrived Arabic designed to fool the populace.
In whatever territory they conquered, they dragged the populace down in the dumps, afflicting upon them wretchedness, ignorance, prejudice, the cult of delation, theft, hypocrisy, fawning and ass-kissing of the mullahs; they turned the conquered territory into wasteland.
Just as Moses got scared [to be swallowed] when his cane conjured a dragon, so is this seven-headed monster [meaning Islam] poised to gobble up the world. The very practice of saying prayers -- of which the words must be said in Arabic -- and prostrating five times a day in front of the ‘god omnipotent’ is enough to make people self abasing and slavish.
What did they bring us after all? A dungy hotchpotch of contradictory precepts and opinions borrowed undigested from previous religions, sects and superstitions, opposed to all human instincts, ingenuity, uplifting of mind and spirit and pursuit of excellence which was forced upon us by sword.
________________________________________
Subscribe to:
Post Comments (Atom)
No comments:
Post a Comment